Le Conseil départemental du Puy-de-Dôme est propriétaire du sanctuaire de Mercure depuis 2007, par un transfert de propriété de l’État au Département. Mis au jour en 1872, le monument s’est fortement dégradé tout au long du XXe siècle. Afin de restaurer ce sanctuaire monumental exceptionnel et de permettre au public de le visiter, l’État et le Conseil départemental, en 2012, ont souhaité mettre en œuvre un projet de restauration et de mise en valeur du temple.
Conçu par Michel Trubert, architecte en chef des monuments historiques, et porté par le Département en concertation avec l’État (DRAC, Conservation des MH), le projet de restauration s’est appuyé sur les restitutions faites par les archéologues pour répondre à un double objectif :
- protéger le monument et stabiliser ses structures en ralentissant le processus de dégradation;
- permettre une meilleure compréhension des vestiges du sanctuaire par le public.
La première phase de travaux (en 2013 et 2014) a permis de restituer la monumentalité du sanctuaire avec la reconstruction partielle des murs d’enceinte du sanctuaire, selon un objectif essentiellement pédagogique, visant à redonner un cadre monumental au temple de Mercure.
La deuxième phase (2020-2024) a porté sur les parties centrales du sanctuaire, dont seules les fondations étaient encore visibles. Elle favorise une meilleure lecture du plan de cet édifice. Un parcours de visite a été créé sur les traces des pèlerins du IIe siècle. Des visites accompagnées sont désormais régulièrement organisées sur ce cheminement à l’intérieur du sanctuaire, avec un guide conférencier.